Automatique
L’automatique fait partie des sciences de l'ingénieur. Il s’agit de la science des systèmes. Plus précisément, cette discipline traite de la modélisation, de l’analyse, de l’identification et de la commande des systèmes dynamiques. Elle inclut donc la cybernétique au sens étymologique du terme, et a pour fondements théoriques les mathématiques, la théorie du signal et l’inform atique théorique. L’automatique permet de contrôler un système en respectant un cahier des charges (rapidité, dépassement, stabilité …).
Les hommes de l’art en automatique se nomment automaticiens.Un exemple simple est celui du régulateur de vitesse d’une automobile, il permet de maintenir le véhicule à une vitesse constante prédéterminée par le conducteur, indépendamment des perturbations (pente de la route, résistance du vent...).
Les hommes de l’art en automatique se nomment automaticiens.Un exemple simple est celui du régulateur de vitesse d’une automobile, il permet de maintenir le véhicule à une vitesse constante prédéterminée par le conducteur, indépendamment des perturbations (pente de la route, résistance du vent...).
L’automatique est une science de l’ingénieur, et n’est pas à confondre avec les automatismes, qui sont les objets que l’automatique permet de concevoir pour procéder à l'automatisation d'un système (automates, régulateurs, etc.).
Champ d'application de l'automatisme
L'automatisme consiste en l'étude de la commande de systèmes industriels.La première amélioration des conditions de travail a été de remplacer l'énergie humaine fournie par l'ouvrier par une machine (P.O. )
L'opérateur commande la machine, et regarde le résultat obtenu. Il adapte ses commandes en fonction du déroulement du processus.
L'automatisme débute lorsque l'on intercale entre l'opérateur et la P.O. une P.C. qui prend certaines décisions (gestion automatique des cas les plus simples et les plus courants).
La P.C. lit les informations sur la P.O. par l'intermédiaire de capteurs, et commande les actionneurs de la P.O. Le but est de prendre en compte par la P.C. tout ce qui est répétitif et simple, en laissant à l'opérateur les tâches nobles de réflexion. La P.C. doit nécessairement "tout savoir" : toute information ou commande, même non traitée par elle, devrait passer par elle. Il reste néanmoins quelques phénomènes difficiles à mesurer, ou dont la mesure coûte trop cher par rapport à la probabilité qu'ils se produisent, ou non prévus. Pour cela, l'opérateur-contrôleur reste nécessaire.
Nous nous identifierons toujours à la partie commande. Nous appellerons donc entrées les commandes de l'opérateur ainsi que les informations reçues des capteurs. Nous appellerons sorties les commandes envoyées à la P.O. ainsi que les informations transmises à l'opérateur.
On peut "classifier" les différents cas. La première distinction qui a été faite a été de séparer le Tout Ou Rien (allumé ou non, appuyé ou non, ouvert ou fermé... représenté par 0 ou 1) de l'analogique (grandeurs représentées par une valeur réelle, comme l'électronique par exemple). Désormais, le numérique (gestion de l'analogique par une combinaison de composants ToR, donc regroupement de zéros et de uns pour former des valeurs), tend à englober tous les cas, en premier lieu par son coût plus faible, en second lieu par les possibilités de programmation donc d'évolution.
Un autre distinction peut se faire entre le combinatoire (les sorties dépendent uniquement de l'état actuel des entrées) et le séquentiel (les sorties dépendent des entrées et de l'historique, c'est à dire de ce qui s'est passé auparavant). Le séquentiel en numérique est souvent appelé automatique, en analogique plutôt asservissement.